NINawit à Paris

Caroline Lemire, Minwashin Organisme

France/Canada | V.O. française/algonquienne | ST français | 2022 | 8 min | DCP | couleur | Documentaire

Afin de souligner le lancement de la Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032), une délégation Anicinabe a eu l’opportunité de présenter son exposition NIN au siège social de l’UNESCO à Paris. Cette occasion importante leur a permis de faire résonner leur langue, l’anicinabemowin et d’affirmer leur culture au-delà de leur communauté, au-delà des frontières. Tout comme ce documentaire, cette exposition nomade constitue un hommage à leur langue maternelle et un moyen de stimuler la fierté identitaire ainsi que la réflexion autour de l’enjeu de sa revitalisation.

Distribution
Réalisation Caroline Lemire, Minwashin Organisme
Production Minwashin
Distribution Minwashin

Biographie

Caroline Lemire

Caroline Lemire travaille à la réappropriation et à la valorisation de la culture et de la langue anicinabe sur son territoire ainsi qu’au rapprochement des cultures allochtones et autochtones depuis plus d’une dizaine d’années. Son dynamisme et sa facilité à rassembler les gens autour d’un même objectif sont à l’origine du Cercle culturel anicinabe et de la création de l’organisme Minwashin, dont elle occupe le poste de directrice générale. Elle connaît également bien les réalités propres aux domaines artistiques ainsi que tous leurs rouages, de la création à la diffusion. C'est grâce à sa motivation inépuisable et à son plaisir de rêver que NIN a pu voir le jour, malgré la pandémie qui a beaucoup alourdit le processus de création et de production, et que l'exposition a pu traverser l'océan, jusqu'à Paris, accompagnée d'une délégation anicinabe.

Biographie

Minwashin Organisme

La création de Minwashin est inspirée des recommandations formulées dans le rapport Commission de vérité et réconciliation (CVR), notamment celle invitant le gouvernement canadien à « soutenir l’établissement de relations […] fondées sur les principes de la reconnaissance mutuelle, du respect mutuel et de la responsabilité partagée, et ce, de manière à ce qu’elles soient durables, ou encore du renouvellement des relations de ce type déjà nouées ».

Ensemble, nous nous sommes questionnés sur l’approche à privilégier et une pensée s’est imposée : À la laideur, nous opposerons la beauté. À la noirceur, la lumière. À la honte, la fierté. À l’oubli et le rejet, la fertilité de nos mains et de nos esprits. La nation anicinabe renaîtrait par l’art.

Depuis sa création officielle en 2017, plusieurs projets ont été réalisés, apportant reconnaissance et crédibilité auprès des différents acteurs liés aux arts, à la langue et à la culture du territoire anicinabe. Le succès de ces projets a déjà offert de belles occasions de rayonnement, de visibilité et de développement de plusieurs partenariats sur les plans régional, national et international.