Tout ce que tu possèdes

Bernard Émond

Canada | V.O. française | 2012 | 91 min | DCP | couleur | Fiction | Première québécoise

Pierre Leduc est un homme qui n'attend plus rien. En fin de trentaine, professeur de littérature, il désespère du monde et de ses étudiants. Solitaire, il se réfugie dans la traduction des oeuvres d'un poète polonais qu'il admire. Pierre abandonne l'enseignement et s'enfonce dans une mélancolie de plus en plus profonde, dont il sera tiré par un appel à l'aide de son père, atteint d'un cancer incurable. Celui-ci veut lui léguer sa fortune gagnée malhonnêtement. Pierre refuse, car il ne veut pas de cet argent mal acquis. Peu après, une adolescente frappe à sa porte : c'est la fille de Pierre, dont il avait abandonné la mère lorsqu'elle était enceinte. Fable du bon et du mauvais héritage, le film est une méditation sur l'isolement contemporain et la nécessité de la transmission.

Distribution
Réalisation Bernard Émond
Musique Robert M. Lepage
Photographie Sara Mishara
Scénario Bernard Émond
Interprétation Patrick Drolet, Willia Ferland-Tanguay, Gilles Renaud, Isabelle Vincent, Sara Simard
Production ACPAV
Distribution Les Films Séville

Biographie

Bernard Émond

Bernard Émond est né à Montréal en 1951. Après des études en anthropologie et un mémoire de maîtrise sur le cinéma etnographique, il travaille pendant les années 1980 dans le Grand Nord canadien comme formateur à la télévision inuite. Son travail documentaire des années 1990 comprend cinq films, dont Ceux qui ont le pas léger meurent sans laisser de traces (1992), prix du meilleur documentaire de l'Association québécoise de critiques de cinéma (AQCC).
Il vient à la fiction avec La Femme qui boit (2001) puis 20 h 17 rue Darling (2003), tous deux sélectionnés à la Semaine internationale de la critique du festival de Cannes. Puis il entreprend une trilogie sur les vertus théologales. Ce seront La Neuvaine (2005), Contre toute espérance (2007) et La Donation (2009). Ces films sont primés dans plusieurs festivals internationaux et leurs acteurs reçoivent de nombreuses récompenses, au pays et à l'étranger. La Neuvaine et La Donation ont été désignés meilleurs longs métrages québécois pour 2005 et 2007 par l'AQCC, qui a aussi nommé La Neuvaine meilleur film québécois de la décennie 2000.