Regard sur le Festival

L’ATMOSPHÈRE DU FESTIVAL AU JOUR LE JOUR

EN SCÈNE, EN COULISSE… EN COMMENÇANT PAR LA FIN

 

 

 

JOUR 1

SAMEDI, 29 OCTOBRE 2016

 

LES IMAGES SPLENDIDES D’UN AMOSSOIS

Jean-François Lord, un gars d’Amos, a déjà été directeur de la photographie sur plusieurs films remarquables dont plusieurs ont été présentés au Festival : CECI N’EST PAS UN POLAR, LA RUN, UN CAPITALISME SENTIMENTAL… Cette fois encore, son travail a été magnifique dans LE PACTE DES ANGES. Grâce à ses splendides prises de vues (dont plusieurs aériennes), toute la beauté de la Gaspésie a été mise en valeur avec brio comme en font foi les nombreux commentaires entendus dans le foyer du Festival après la projection.

 

 

 

ÉTREINTE MÉMORABLE

La projection du film d’ouverture du Festival s’est conclue par une scène mémorable. Alors que le générique du film LE PACTE DES ANGES défilait encore sur l’écran, sous les applaudissements des spectateurs qui se levaient pour offrir une ovation à l’équipe présente dans la salle, Marc Messier (acteur à la longue feuille de route) a étreint pendant un très très long moment les deux jeunes acteurs, Lenni-Kim Lalande (pour la première fois à l’écran) et Émile Schneider (au début de carrière remarquable) qui lui donnaient magnifiquement la réplique dans ce long métrage.

 

 

 

TOUT VIENT À POINT À QUI SAIT ATTENDRE

ou

L’EFFET DOMINO

Marc Messier n’était jamais venu au Festival, qui a toujours lieu à la même période où il se trouve sur scène à jouer l’inexhaustible pièce BROUE. Enfin, contre toute attente, n’étant pas sur les planches cet automne, il a pu être présent pour la première nord-américaine du film LE PACTE DES ANGES. Et quelle présence! Quel moment magique! Selon certains, probablement la plus émouvante étreinte des 35 ans d’histoire du Festival. Mais aurait-on pu vivre un tel moment d’émotion, si cette journée c’était parfaitement déroulée?

 

En effet, l’avion devant amener l’équipe du film à Rouyn-Noranda est parti avec une heure de retard à cause d’un petit problème technique. Puis, juste au moment où l’avion arrivait à destination, la météo s’est dégradée. Le « plafond » trop bas a obligé l’appareil à se poser à l’aéroport de Val-d’Or à 100 km de Rouyn-Noranda. De là, un autobus a été nolisé pour ramener les invités du Festival jusqu’à destination.

 

Du début à la fin de ce périple, les invités étaient en compagnie du président du Festival, Jacques Matte, qui a su les réconforter, pour ne pas dire les divertir, avec son humour légendaire. Malgré la situation, c’est avec le sourire que les invités sont arrivés au Théâtre du cuivre avec quelques heures de retard. On peut comprendre que l’émotion était à fleur de peau à la fin de cette journée bien remplie et toute la salle l’a partagé lors de cette étreinte qui passera à l’histoire du Festival.

 

 

 

« UN DES PLUS GROS FESTIVALS AU QUÉBEC »

 

« C’est toujours un plaisir de se retrouver parmi vous, même si on a eu un petit ennui lors de l’arrivée à Rouyn-Noranda. Je pense que la bonne humeur était dans l’avion », a plaisanté le distributeur Armand Lafond en faisant référence à l’atterrissage à Val-d’Or plutôt qu’à Rouyn-Noranda.

 

« Un gros merci au Festival. C’était un réel cadeau pour nous d’être ici en ouverture. C’est un des plus gros festivals au Québec », a déclaré la productrice Geneviève Lavoie sous les applaudissements et les bravos approbateurs de la salle.

 

« Habituellement, je suis quelqu’un d’assez calme, mais ce soir, je suis très très ému d’être ici. C’est rare que ça m’arrive. C’est un réel plaisir de vous présenter mon film », a révélé le réalisateur Richard Angers.

 

« Bon film… », a lancé au micro le jeune acteur Émile Schneider au moment où l’équipe quittait la scène, avant de poursuivre spontanément : « Quand même, juste un petit mot. J’ai senti qu’il y avait une passation de flambeau ce soir entre ceux qui ont créé le Festival et… J’aimerais souligner le pont entre les générations. C’est important qu’on parle à nos grands-parents, qu’on se rappelle qu’ils sont là, d’aller les voir, de les embrasser. Faites les ponts entre les générations, les tribus, entre les hommes et les femmes… Je vous aime », a proclamé Émile Schneider qui a bien saisi que ce 35e Festival est imprégné du thème de transmission de la tradition.

 

 

 

 

À 1 JOUR DU DÉBUT

JEUDI, 28 OCTOBRE 2016

 

UNE AVANT-PREMIÈRE EXCEPTIONNELLE

C’est tout un cadeau que les retraités logeant à la Résidence Saint-Pierre de Rouyn-Noranda ont eu la veille du début du Festival. En effet, dans le cadre de la tournée des résidences pour ainés de Rouyn-Noranda et de Val-d’Or organisée par le Festival, ils ont pu voir avant tout le monde le résultat du plus gros projet de restauration cinématographique de l’histoire du Québec. LE GROS BILL est un film de 1949 dont il ne restait rien. Il a couté 250 000 $ à refaire. C’est un projet de trois ans réalisé par Éléphant, mémoire du cinéma québécois. Comme on pouvait s’y attendre, ce long métrage du « bon vieux temps » a été apprécié au plus haut point par ces cinéphiles ayant connu cette époque.

 

 

 

 

 

À 65 JOURS DU DÉBUT

JEUDI, 25 AOUT 2016

 

35 ANS DE SÉDUCTION, UN 35e DÉDIÉ À ANDRÉ MELANÇON

Depuis 35 ans, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue nous étonne d’édition en édition. Toujours en mode séduction, l’organisation a le souci d’innover constamment. Le tout, réalisé professionnellement, projette une image positive de la région au-delà de ses frontières. Cette 35e édition ne fait pas exception comme on nous l’a prouvé bien avant le début officiel du Festival.

 

Ainsi, fidèle à sa tradition, le Festival nous a plongés dans une vive émotion dès sa toute première conférence de presse le 25 aout dernier, soit 48 heures après le décès du cinéaste André Melançon. Avec une vibrante émotion, Jacques Matte (un des trois fondateurs du Festival avec Louis Dallaire et Guy Parent) nous a raconté à quel point André serait sollicité de toute part s’il était ici, sur place. Tout le monde serait après lui, voudrait le toucher, lui parler, tellement il était aimé de tous. C’est ainsi que Jacques Matte a dédié ce 35e Festival au cinéaste natif de Rouyn-Noranda, André Melançon, sous les applaudissements d’une assistance très émue.

 

Un texte d’Alain Aylwin, La Dépêche

Crédit photo: Louis Jalbert

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