Mardi 30 octobre 2018 – L’ATMOSPHÈRE DU FESTIVAL AU JOUR LE JOUR À L’ÉCRAN, SUR SCÈNE, EN COULISSE… PARTOUT

LE RÉALISATEUR DE GENÈSE NOUS PARLE D’EUROPE
Le réalisateur du long métrage GENÈSE, Philippe Lesage ne pouvait être présent au Théâtre du cuivre mardi en début de soirée pour la présentation de son film, mais il a préparé une vidéo à l’intention des spectateurs : « Je suis triste de ne pas être parmi vous ce soir. J’aurais vraiment aimé ça, mais je suis pris dans une tournée de festivals en Europe. On a eu une super récolte dans un festival en Espagne en fin de semaine. On a tout raflé en fait, meilleur film, meilleur acteur… Théodore [Pellerin], je crois que c’est la troisième fois en trois semaines qu’il gagne meilleur acteur. C’est vraiment formidable. Je voulais vraiment remercier le Festival et le public dont j’ai entendu beaucoup de bien. On me dit que les gens à Rouyn-Noranda sont réceptifs, ouverts d’esprit. Alors, j’ai bien hâte de prendre le pouls de ce que vous avez pensé du film », sonde le réalisateur avant d’y aller avec une dernière recommandation au projectionniste.
« Le film est presque une fresque musicale. Donc, je demande au projectionniste de mettre le volume un peu plus fort que d’habitude. C’est vraiment important pour moi. Je ne veux pas vous casser les oreilles, mais faites-moi confiance », a conclu avec une pointe d’humour Philippe Lesage et en promettant de tout faire lors de son prochain film pour être présent en Abitibi-Témiscamingue.
DES FILMS COUPS-DE-POING
Encore cette année, le Festival offre aux spectateurs plusieurs films qui font remonter à la surface de fortes émotions, des sentiments bruts. Des oeuvres devant lesquelles on ne peut pas rester indifférent. À commencer par le documentaire TERRITOIRE ISHKUEU | TERRITOIRE FEMME présenté en début d’après-midi mardi par la réalisatrice Claude Hamel. Après la projection, une métis originaire de la région confiait à la réalisatrice à quel point son film l’a bouleversée. « Quand j’étais jeune et que j’étudiais à Val-d’Or, comme je pouvais facilement passé pour une femme blanche, mes parents me demandaient de taire mes origines pour éviter le racisme ambiant de l’époque », a confié la femme tout en félicitant la réalisatrice.
Puis, il y a eu la fiction librement inspirée de la vie et de l’oeuvre du poète Yves Boisvert, À TOUS CEUX QUI NE ME LISENT PAS, présentée en première mondiale dimanche soir en présence du réalisateur Yan Giroux, du scénariste Guillaume Corbeil et de l’actrice Céline Bonnier. À la fin du film, un spectateur, un grand gaillard à chemise carottée, disait en sortant de la salle : « La poésie, j’ai jamais aimé ça. Mais ça, c’est venu me chercher. »
La journaliste Marie-Lise Rousseau, présente pour couvrir le Festival pour le Journal Métro, ne connaissait pas ce poète et était ravi de cette découverte : « Pour moi, Yves Boisvert, c’était un journaliste à La Presse », dit à la blague la journaliste qui a fait de multiples découvertes fantastiques tout au long du Festival : WOMAN AT WAR, dimanche matin, SOFIA, mardi soir, et tant d’autres…

 

 

Texte : Alain Aylwin
Photo : Hugo Lacroix
Vidéo : Tim de Bouville

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