Depuis deux ans, le Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue s’est donné pour mission de rendre hommage à des personnes exceptionnelles ayant laissé une empreinte indélébile sur la scène culturelle québécoise.

2025 – Hommage à Christian Larouche

2024 – Hommage à Odile Tremblay

2023 – Hommage à Mado Perron, Sandy Boutin et Steve Jolin (Anodajay)

Christian Larouche est une figure incontournable du cinéma québécois, ayant consacré plus de 40 ans à la production et à la distribution de films marquants. Après avoir débuté chez Cinepix Inc., il fonde Christal Films en 2001 et contribue au succès de nombreuses œuvres populaires. En tant que producteur, il signe des films emblématiques comme Louis Cyr, Gerry, Les 3 p’tits cochons et Tu te souviendras de moi, alliant succès critique et commercial. Depuis 2018, à la tête de Les Films Opale, il continue de faire rayonner le cinéma d’ici. Visionnaire et passionné, il a façonné l’industrie en soutenant des talents et en racontant des histoires qui résonnent auprès du public.

Son héritage est immense, et son impact continuera d’inspirer les générations futures. Ainsi, sur invitation seulement, le 44e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue lui rendra hommage lors du souper d’ouverture du Festival, le samedi 25 octobre 2025 devant 350 personnes.

 

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Odile Tremblay a cessé de publier ses chroniques au Devoir en 2023, mais elle n’a pas dit son dernier mot. En 2024, elle revient au Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue (FCIAT) comme artiste.

Pour Jacques Matte, président du FCIAT, elle a toujours brillé par son érudition et son exigence journalistique. « C’était parmi les 5 étoiles des médias », dit-il.

 

Un parcours exceptionnel

Née à Québec, Odile Tremblay étudie l’ethnologie à l’Université Laval avant de devenir pigiste. Elle touche divers domaines avant de se spécialiser en culture et cinéma au Devoir dès 1985. Couvrant les grands festivals, dont Cannes et le TIFF, elle découvre aussi le FCIAT dans les années 90 et en apprécie l’atmosphère conviviale.

 

Une voix marquante

Son style immersif et analytique lui vaut le prix Jules-Fournier en 1994 et le prix Judith-Jasmin en 2005. Sa chronique culturelle, devenue incontournable, met en perspective la création artistique et son impact sur la société.

 

Un nouveau chapitre

Depuis 2023, elle prépare son premier livre, Le bestiaire à pas perdus, à paraître en novembre chez Boréal. Après avoir consacré sa plume à la culture, elle rejoint désormais le monde des créateurs.

Le FCIAT rend hommage à cette grande journaliste dont la plume a fait rayonner le festival et la culture québécoise. Merci, Mme Tremblay.

 

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Madeleine Perron, surnommée affectueusement « Mado », est une figure incontournable du développement culturel en Abitibi-Témiscamingue. Après des études en communication, elle débute sa carrière à la radio communautaire avant de jouer un rôle clé au sein du Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, où elle contribue à sa structuration et à son rayonnement. Par la suite, elle s’investit dans l’Orchestre symphonique régional et dans la défense des artistes locaux, travaillant à la reconnaissance de leur statut auprès des instances provinciales et fédérales. Elle participe aussi à la fondation de L’Écart et joue un rôle central dans le développement du Conseil de la culture de l’Abitibi-Témiscamingue (CCAT), qu’elle dirige à partir de 2002. Visionnaire et déterminée, elle met en place des initiatives comme le Forum avantage numérique pour rapprocher la région des grands centres. Son engagement indéfectible a façonné l’écosystème culturel régional, laissant un héritage précieux et durable.

Sandy Boutin, originaire de D’Alembert, ne se destinait pas à la musique, mais en 2003, il cofonde le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue (FME), marquant un tournant dans sa carrière. Parallèlement, il devient gérant de Karkwa, puis fonde Simone Records en 2006, propulsant des artistes comme Louis-Jean Cormier et Marie-Pierre Arthur. Sous son impulsion, le FME acquiert une renommée internationale et Simone Records remporte plusieurs distinctions à l’ADISQ. Engagé dans l’industrie musicale et culturelle, il siège à de nombreux conseils d’administration et travaille brièvement au gouvernement avant de revenir à la musique en 2023. Visionnaire et passionné, il incarne l’audace témiscabitibienne et contribue significativement à l’identité culturelle québécoise.

Steve Jolin, né le 7 juillet 1977, est un rappeur et entrepreneur culturel témiscabitibien qui a marqué l’industrie musicale québécoise en propulsant le hip-hop à l’avant-scène. Après avoir lancé sa carrière sous le nom d’Anodajay en 2003, il fonde 7ième Ciel Records, une maison de disques indépendante qui révélera des artistes majeurs comme Samian, Koriass, FouKi et Souldia. Malgré les résistances à son identité régionale, il impose son influence dans le milieu en alliant talent et détermination. Producteur, gérant et visionnaire, il diversifie ses activités avec 117 Records et prend en charge la gestion de Richard Desjardins en 2023. Son engagement dans les instances culturelles, comme l’ADISQ et la SODEC, ainsi que les multiples prix et nominations qu’il accumule, témoignent de son rôle clé dans l’essor du hip-hop québécois et de la reconnaissance des artistes en région.

 

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Il y a de ces gens extraordinaires qui enrichissent notre communauté par leur créativité, leur dévouement et leur talent exceptionnel. C’est pour cette raison que nous leur rendons hommage, année après année.