GRAND PRIX HYDRO QUÉBEC

Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles, réalisé par Lyne Charlebois qui a été élu grand favori des festivaliers, une histoire d’amour épistolaire entre Marcelle Gauvreau et Marie-Victorin qui a su émouvoir le public, en soulignant le travail incroyable de direction photo. Un film magnifique pour lequel l’audience a offert un accueil chaleureux dans une salle pleine de sourires. (Canada)

LE PRIX ANIMÉ TVA ABITIBI-TÉMISCAMINGUE

Le Prix Animé TVA Abitibi-Témiscamingue est décerné par le public au film d’animation du volet officiel le plus aimé des festivaliers. Cette année, c’est PIG, réalisé par Jorn Leeuwering. L’histoire d’un grand groupe d’animaux dépend d’un réseau électrique, accroché au museau en forme de prise d’un seul cochon endormi… Combien de temps cela va-t-il durer ? (Pays-Bas)

PRIX CRAVE

Le prix Crave récompense la meilleure réalisation de court ou moyen métrage avec une bourse de 1000 $. Pour une réalisation cohérente qui démontre une construction et une texture singulières, pour sa proposition esthétique intemporelle, qui habille un film aussi drôle qu’adroit portant sur la banalité des grands enjeux du quotidien et… pour la justesse et l’authenticité du jeu des comédiens, le Jury Crave est fier de remettre le prix à Eric K Boulianne pour le film Faire un enfant. (Canada)

PRIX MEDIAFILM-ROBERT-CLAUDE-BÉRUBÉ

Le Prix Mediafilm-Robert-Claude-Bérubé est remis au long métrage s’étant le plus distingué par ses qualités artistiques et cinématographiques, mais également selon la mise en valeur de l’aspect humain, la reconnaissance de valeurs éthiques, sociales et spirituelles.

Cette année, les jurés Alexandre Duguay, Astrid Barrette Tessier et Mathilde Delcambre ont visionné tous les longs métrages en lice pour couronner Soleils Atikamekw de Chloé Leriche.

L’Espace court s’est déroulé les 26 et 27 octobre au Petit Théâtre du Vieux Noranda. Deux belles soirées de courts métrages chargés en émotions pour faire vibrer les amateurs de sensations fortes. Un programme truculent. (Canada)

PRIX FONDS BELL

Le Prix Fonds Bell est attribué à deux séries courtes, désignées par un jury professionnel composé cette année de Lori Malépart-Traversy, Gabrielle Gingras et Félix Brouillet-Desrosiers.

Le prix s’accompagne de deux bourses Fonds Bell d’une valeur de 2000 $ chacune.

Gracieusement sélectionnées par le jury, les séries Symphonie pathétique d’Alec Pronovost et Maisonneuve de Jean-Martin Gagnon ont remporté les honneurs lors des deux soirées d’Espace court. Alec Pronovost rafle ce prix pour une deuxième année consécutive ! (Canada)

PRIX TÉLÉ-QUÉBEC

Le Prix Télé-Québec est décerné par le public au meilleur film québécois du volet Espace court. Accompagné d’une bourse de 1000 $, le prix a été remis à Justine Gauthier pour À mort le bikini ! Le court métrage a su émerveiller les cinéphiles avec cette thématique particulière, teintant d’humour un sujet qui peut parfois être délicat. Félicitations ! (Canada)

PRIX UNIS TV

Le court métrage L’été des chaleurs de Marie-Pier Dupuis a remporté le prix Unis TV. Une chaude journée d’été, une maison à peine aménagée, une mère qui a besoin de respirer et un enfant qui a besoin d’exister. Alors que la chaleur de l’après-midi s’installe, jamais le rapport au temps n’a semblé si différent d’un être à l’autre. (Canada)

PRIX VITAL

Le Prix Vital a été remis à Stephen Vuillemin pour A kind of testament. Une jeune femme tombe sur des animations sur Internet qui ont manifestement été créées à partir de ses égoportraits privés. Une inconnue portant le même nom avoue une usurpation d’identité. Mais la mort est plus rapide que la réponse à la question : Pourquoi ? (France)

Prix Jeunesse Fonderie Horne

Nos trois jeunes jurés ont arrêté leur choix sur le court métrage Le temps des orages de Gabrielle Gingras, son premier court métrage professionnel. Gabrielle, une enfant imaginative, mais peureuse, passe l’été au chalet avec sa famille. Alors que son frère et ses sœurs profitent des dernières baignades de l’été, la benjamine se cloitre à l’intérieur, accompagnée de son chien et de ses nombreux jouets, trop craintive du soleil et des orages. Malgré elle, Gabrielle se retrouvera exposée aux intempéries. Sous le regard bienveillant de sa famille, la jeune enfant trouvera graduellement le courage d’affronter ses peurs. (Canada)

PRIX RELÈVE DESJARDINS

Quitter le jardin, réalisé par deux étudiants du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue, Mathis Anger et Alec Gendron, a été le chouchou du jury cette année, remportant le Prix de la Relève Desjardins. En ce qui concerne le film étudiant de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, le prix a été décerné au court métrage Psyché de Léonie Beusquart. (Canada)

BILAN DES ACTIVITÉS

C’est dans un chalet du Lac Kanasuta que La WATCH-Talent Lab Nordique s’est déroulée pour sa cinquième édition. Une cinquantaine d’artistes émergents se sont réunis pour échanger, réseauter et connecter avec des maitres du domaine cinématographique. Parmi nos maitres nous avons accueilli Mariloup Wolfe, Patrice Vermette, Guillaume Lespérance, Éric K. Boulianne, Robin Aubert, Miryam Bouchard et plusieurs autres. Très différente des classes de maitres habituelles, la formule permettait à tous de guider la discussion et de poser leurs questions sans gêne. Une occasion unique de faire le plein de créativité et de passion pour leurs projets futurs.

BRUNCH-CONFÉRENCE

Cette année, nous avons eu un grand plaisir à recevoir deux invités généreux et lumineux pour le brunch-conférence; l’autrice québécoise d’origine vietnamienne ayant publié bon nombre de romans, Kim Thùy et le réalisateur Charles-Olivier Michaud, connu pour son travail génial sur les téléséries M’entends-tu?, Boomerang et Prémonitions. Avec Martin Guérin à l’animation, un partage joyeux s’est déroulé, offrant au public de savoureuses anecdotes à propos du processus de création qui a servi de toile pour adapter le roman Ru au cinéma, qui sera d’ailleurs présenté en salle dès le 24 novembre 2023. Les spectateurs ont ainsi pu apprendre à connaitre ces deux artistes plus en profondeur tout en dégustant un brunch absolument délicieux. Une activité qui a su ravir l’audience, l’équipe, grâce à la gentillesse des invités, les fous rires, les histoires et la répartie de Martin. Un brunch-conférence mémorable, encore une fois !

LE FCIAT : ACTEURS CULTURELS QUÉBÉCOIS

Fidèle à ses valeurs, le Festival réserve une place de choix aux talents d’ici. Lors de la séance gratuite du samedi après-midi, deux films québécois ont été présentés au grand bonheur du public. Chip chip : Chopin de Richard Desjardins qui raconte le parcours de celui que Desjardins considère comme le plus grand compositeur de tous les temps, Frédéric Chopin, tourné entre autres à Varsovie, à Paris et même au château de George Sand à Nohant.

Ensuite, le long métrage Richelieu réalisé par Pier-Philippe Chevigny, fut présenté en présence des acteurs Ariane Castellanos et Luis Oliva. Une histoire qui nous mène dans l’univers des travailleurs immigrants au Québec, leur réalité et la difficulté entourant d’abord la barrière de la langue, mais également au niveau de l’aspect légal lorsqu’un accident arrive. Un après-midi riche en émotions, voyageant entre l’épreuve et la douceur.

L’OUVERTURE

Le Festival a débuté en force avec le court métrage Chat mort, une comédie noire réalisée par Annie-Claude Caron et Danick Audet, un couple originaire de Rouyn-Noranda. Léane Labrèche-Dor et Pierre-Yves Cardinal dans le rôle des parents ont su incarner merveilleusement le malaise que peut provoquer l’annonce de la mort, tentant d’enjoliver l’histoire pour protéger leur progéniture. Les rires se sont faits entendre un peu partout dans la salle !

Ensuite, la soirée a continué avec la présentation de L’Abbé Pierre – Une vie de combats du réalisateur Frédéric Tellier, mettant en vedette l’acteur français Benjamin Lavernhe. Ce récit biographique relate des défis qu’Henri Grouès a rencontrés au cours de sa vie. Un film touchant qui a su émerveiller les spectateurs à plusieurs niveaux.

UNE PROGRAMMATION RICHE, CENTRÉE SUR L’EXPÉRIENCE HUMAINE

Dès le début du Festival, les invités ont été émus par la soirée du dimanche soir, avec la présentation du long métrage Soleils Atikamekw, relatant d’un drame s’étant déroulé dans les années 70. Deux jeunes acteurs nous ont graciés de leur présence, timides et fiers, Wikwasa Newashish-Petiquay et Oshim Ottawa. Ensuite, c’est Baghdad Messi qui a su toucher le public avec son histoire, tourné entièrement en Irak, qui relate le récit d’un petit garçon qui rêve de vivre comme son idole, le grand joueur de foot Lionel Messi. Une aventure qui le mènera à se battre envers et contre tous vers la réalisation de son rêve.

UN HOMMAGE ÉMOUVANT POUR TROIS ROUYNORANDIENS

Il y a de ces gens qui sont des ambassadeurs naturels de la région, de ces gens qui parviennent à transmettre leur amour de l’Abitibi-Témiscamingue au-delà des frontières, à promouvoir en douceur les talents d’ici et valoriser l’importance de la connexion culturelle entre toutes les régions du monde. Le Festival a rendu  hommage à Madeleine Perron, Sandy Boutin et Steve Jolin qui possèdent tous les trois ces qualités et sont parvenus à traverser les défis et embuches s’étant dressés devant eux. Leur travail, qui a débuté il y a fort longtemps, méritait une reconnaissance exceptionnelle. C’est avec les étoiles dans les yeux qu’ils ont accepté de recevoir une médaille de l’Assemblée nationale lors du souper d’ouverture du 42^e Festival samedi dernier. Une soirée riche en émotions, mais surtout une soirée qui a fait ressortir la fierté que chacun porte en son cœur.