L’atmosphère du Festival au jour le jour en scène, en coulisse…

JOUR 1

SAMEDI, 28 OCTOBRE 2017

 

L’ABITIBI-TÉMISCAMINGUE A GAGNÉ

Tournée en partie en Abitibi-Témiscamingue, les attentes étaient élevées envers le long métrage Junior Majeur présenté en première mondiale comme film d’ouverture du 36e Festival. De toute évidence, les espoirs ont été dépassés. Les gens ont été agréablement surpris. Ils ont réagi aux références locales en riant.

 

« Ce qui s’est passé est exceptionnel, hors de l’ordinaire, rarement autant de gens sont venus nous dire « Merci de faire le Festival » », raconte Louis Dallaire, co-fondateur de l’événement. Il faut dire que le Festival a accompagné ce projet cinématographique dans plusieurs facettes de son développement. « Ce projet est porteur pour les gens de la région d’une immense fierté », soulignait Jacques Matte, président du Festival lors de la soirée d’ouverture tout en remerciant particulièrement le producteur Christian Larouche et le président des Huskies Jacques Blais.

 

Présentant le film sur scène en compagnie du producteur Sébastien Létourneau, Christian Larouche, portant fièrement le gilet des Huskies, a tenu d’abord à saluer le rôle majeur qu’a joué Jacques Blais dans la concrétisation du long métrage : « Ce film est rendu possible à cause de toi, Jacques Blais. Merci. Ce soir, je suis fier de porter ton chandail. » Il a expliqué au public que c’est Jacques Blais qui lui a permis de rencontrer le président de la Ligue de hockey junior majeur du Québec Gilles Courteau pour avoir les droits d’utiliser les noms et couleurs de véritables équipes de hockey et ainsi créer un véritable sentiment d’appartenance dans le film.

 

Aussi, le producteur Christian Larouche a raconté comment le président du Festival a réussi à influencer la finale du scénario. « L’action finale du film devait se passer à Chicoutimi. Mais Jacques Matte, que vous connaissez très bien, est venu me rencontrer à plusieurs reprises en me disant « Tu ne peux pas venir tourner à Rouyn-Noranda [seulement] une journée, deux jours… Ça ne marche pas. » Il me dit : « Moi, j’ai organisé un comité. Fie-toi sur moi. Tu vas venir ici, à Rouyn-Noranda, puis la ville est à tes pieds. » Et pas juste à mes pieds; je vais vous dire, on a changé le scénario et la fin du film se passe à Rouyn et j’en suis très fier. Je n’ai aucun regret parce que je levais le petit doigt et tout le monde était à nos pieds, tout le monde, vous avez été extraordinaire, merci encore. Vous n’êtes pas blasés de la vie, vous êtes des vrais. »

 

Puis, on a présenté sur scène les nombreux invités qui, comme une équipe de hockey sur la route, sont arrivés en vol nolisé le matin pour repartir le soir même tout juste après la projection : la collaboratrice Valérie Allard, le réalisateur Éric Tessier, ainsi que les acteurs Daniel Thomas, Madeleine Peloquin, Rémi Goulet, Antoine-Olivier Pilon et Alice Morel Michaud.

 

Pierre de Coubertin disait : « L’important c’est de participer. » Alors, peu importe que ce soit l’équipe de Rouyn-Noranda ou de Saguenay qui gagne dans le scénario final de Junior Majeur. Ce qui est sûr, c’est que les Rouynorandiens ont participé totalement pour faciliter le tournage du film. Ils ont consolidé notre réputation naissante que ça vaut la peine de venir tourner des films ici. Et à partir du 23 novembre, c’est tout le Québec qui pourra voir en salle des images tournées ici au bénéfice de toute la région.

 

 

 

JE ME SOUVIENS D’ANDRÉ MELANÇON

 

Après avoir dédié sa 35e édition au cinéaste natif de Rouyn-Noranda André Melançon, les matinées de projections scolaires du Festival porteront désormais le nom de Volet jeunesse André-Melançon. « La Ville de Rouyn-Noranda va être partenaire […] du Volet jeunesse André-Melançon », a souligné le maire de Rouyn-Noranda, Mario Provencher, lors de la soirée d’ouverture sur la scène du Théâtre du cuivre. « Alors les jeunes vont apprendre un peu l’histoire du cinéma. On va expliquer qui est André Melançon. Pour la Ville, c’est une grande fierté de participer justement à garder la mémoire d’un citoyen de Rouyn-Noranda qui a marqué l’histoire du Québec dans le cinéma et surtout dans le cinéma pour enfants », a conclu le maire sous les applaudissements approbateurs de la salle.

 

 

 

UN MOMENT SUPER MIGNON RÉVÉLATEUR

Comme pour prendre au mot les paroles de Louis Dallaire, vice-président et co-fondateur du Festival, qui qualifiait l’événement de « festival le plus sympathique au monde » lors du souper d’ouverture, un autre moment magique s’est produit dans la salle de presse samedi.

 

Deux jeunes filles de 5e et 6e année ont eu la chance de faire une entrevue avec le réalisateur du film Junior Majeur, Éric Tessier, et une des vedettes du film, Antoine Olivier Pilon. Ceux-ci ont été d’une grande générosité dans leurs réponses d’autant plus que les questions des étudiantes avaient été soigneusement préparées. Signe révélateur qu’il s’agissait d’un autre moment magique du Festival, il régnait dans la salle de presse un silence total; les personnes présentes apprenant des choses étonnantes tout au cours de cette entrevue. Peut-être qu’on vient d’assister au début de carrière de futures journalistes. Comme quoi le Festival peut servir à préparer la relève à bien des niveaux.

 

 

 

ADMIRATIONS TOUS AZIMUTS

L’image 2017 du Festival  continue de susciter de l’admiration de toute part. Mme Monique Simard, de la SODEC, s’est dite impressionnée que le Festival ait réussi à convaincre l’artiste de renommée internationale René Derouin de réaliser l’affiche de la 36e édition : la sirène « orignal » du cinéma 2017. Mais à quelques heures de la soirée d’ouverture, c’est René Derouin lui même qui est impressionné par la beauté des produits dérivés et des décors qu’a inspiré son oeuvre. Particulièrement, le décor du foyer du Théâtre du cuivre réalisé par Valérie Hamelin et une dizaine de bénévoles. De toute évidence, l’artiste ne regrette pas d’avoir rapidement accepté de s’associer au Festival : sa renommée lui inspirait confiance et l’événement a été à la hauteur de sa réputation.

Texte: Alain Aylwin

Photo: Louis Jalbert

Récemment

OFFRE D’EMPLOI | Responsable des activités

29 avril 2024

Le Festival est à la recherche de LA perle rare qui pourra combler le poste des activités. Tu es passioné.e de cinéma et tu désires t'investir dans la culture en Abitibi-Témiscamingue ? Ce poste est fait pour toi!

Lire la nouvelle

UN 42e FESTIVAL EXCEPTIONNEL

10 novembre 2023

Le 42e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue s'est conclu après huit jours de festivités cinématographiques, laissant derrière lui un doux sentiment nostalgique.

Lire la nouvelle

42e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

2 novembre 2023

Les lauréats du 42e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue

Lire la nouvelle