Rouyn-Noranda, le jeudi 12 octobre 2023 – Nous sommes heureux de vous dévoiler la programmation complète du 42e Festival du cinéma en Abitibi-Témiscamingue. Cette année, vous pourrez visionner près d’une centaine œuvres cinématographiques, dont 63 courts et moyens métrages, 19 longs métrages, ainsi que deux séries courtes, en provenance de 21 pays. Toujours en quête de primeurs, le Festival vous présente son programme principal, incluant Espace court, avec pas moins de 27 films primés et un total de 41 premières : 13 mondiales, 8 nord-américaines, 10 canadiennes et 10 québécoises.
Le film d’ouverture, L’Abbé Pierre – Une vie de combats, de Frédéric Tellier et produit par Wassim Béji et distribué par AZ Films. Ce film biographique sur la vie de l’abbé Pierre brillamment interprété par Benjamin Lavernhe a reçu un chaleureux accueil aux Festivals de Cannes et d’Angoulême. Né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 1954 ont fait de lui une icône. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime à peine crédibles sont restées inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’abbé Pierre.
En première mondiale, le jeudi 2 novembre 2023 en soirée de clôture du Festival sera présenté le film Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles de la réalisatrice Lyne Charlebois et produit par Roger Frappier, distribué par Les Films Opale. Une odyssée inspirée de la relation épistolaire passionnée entre le frère Marie-Victorin (Alexandre Goyette) et la jeune Marcelle Gauvreau (Mylène Mackay). Le tournage s’est déroulé de la Côte-Nord à Cuba, en passant par Montréal. Dans les années 1930, le frère Marie-Victorin a 46 ans lorsqu’il rencontre Marcelle, 23 ans, tous deux ayant frôlé la mort et partageant le même amour de Dieu et de la nature. Il devient son professeur, et elle devient son assistante. Leur amitié se transforme; Marie-Victorin offre à Marcelle différentes lectures sur la sexualité qu’elle s’empresse de commenter de ses propres expériences intimes. Dans un échange épistolaire qui durera jusqu’à la mort de Marie-Victorin, ils explorent les désirs humains et la « biologie sans voile ».
Nous aurons la chance d’accueillir Kim Thúy (roman Em, 2020), écrivaine québécoise de nationalité vietnamienne bien connue du public québécois, lauréate de plusieurs prix littéraires prestigieux pour son roman Ru, ainsi que Charles-Olivier Michaud qui a réalisé l’adaptation pour le grand écran dudit livre, actuellement traduit dans une quinzaine de langues. Ru, c’est l’histoire de la jeune Vietnamienne Tinh et les membres de sa famille qui sont acceptés comme réfugiés au Canada et qui arrivent à Granby après une dangereuse traversée en mer et un séjour dans un camp en Malaisie. C’est là qu’ils entreprennent leur nouvelle vie. Pour Tinh, s’adapter comporte son lot de difficultés. Déjà de nature timide et réservée, elle doit apprendre une nouvelle langue et s’intégrer à son nouvel environnement. Hantée par les épreuves du voyage, Tinh devra puiser au plus profond d’elle-même la résilience nécessaire à sa survie et son bonheur. Le long métrage sera présenté en salle à la fin du mois de novembre. Charles-Olivier est aussi connu pour son travail sur plusieurs séries télévisées telles que Boomerang, M’entends-tu? et Prémonitions.
Normale est une comédie dramatique franco-belge réalisée par Olivier Babinet, distribuée par K-Films Amérique. L’épopée nous transporte dans un monde à la fois touchant et comique, une adaptation de la pièce Le Monstre du couloir de David Greig. Lucie (Justine Lacroix) a 15 ans et une imagination débordante. Elle vit seule avec William (Benoît Poelvoorde), son père, qui, sous ses abords d’adolescent attardé, lutte contre la sclérose en plaques. Entre le collège, un petit boulot et la charge du quotidien, Lucie gère tant bien que mal, et s’échappe dans l’écriture d’un roman autobiographique fantasque, qui navigue entre rêve et réalité… L’annonce de la visite d’une assistante sociale va bousculer cet équilibre précaire. Lucie et son père vont devoir redoubler d’inventivité pour donner l’illusion d’une vie normale. La trame de cette histoire se situe entre réalisme et rêve, aborde des thèmes comme l’adolescence, les premiers émois amoureux, la maladie et le travail des jeunes aidants. Le long métrage sera présenté en première nord-américaine en après-midi le dimanche 29 octobre en présence du réalisateur Olivier Babinet.
Un long métrage de Sahim Omar Kalifa relatant l’histoire du jeune Hamoudi qui ne vit que pour le football et son rêve de devenir aussi remarquable que son héros de foot, Lionel Messi. Un jour, alors qu’il est involontairement impliqué dans une agression, il se réveille à l’hôpital avec une jambe en moins. Tandis que ses parents font tout ce qu’ils peuvent pour garder la famille en sécurité, Hamoudi se bat pour concrétiser son rêve en dépit de tout. Omar Kalifa a remporté plus d’une centaine de prix internationaux pour ses courts métrages Land of the Heroes, Bad Hunter, et Baghdad Messi. Le réalisateur sera présent sur place lors de la projection.
Ce film de fiction de Dominique Deruddere, un scénariste et réalisateur belge, raconte l’histoire de Jennifer Rogiers (interprétée par Taeke Nikolaï), une pianiste virtuose de 23 ans, qui a vécu une grande partie de sa vie avec un secret terrible. Lorsqu’elle a la chance de participer aux compétitions des Championnats de la Reine Élisabeth, connus mondialement, le souvenir d’une expérience traumatisante refait surface. Deruddere a réalisé son premier film à 14 ans. Ses films ont reçu de nombreux prix et nominations, dont une nomination pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Lisa Azuelos est une réalisatrice, scénariste et productrice française. Elle est connue sur la scène internationale depuis la sortie de du film LOL (laughing out loud) mettant en vedette Sophie Marceau et Christa Theret. Azuelos a aussi réalisée le film biographique Dalida. La Chambre des merveilles raconte la vie toute tracée de Thelma qui prend un détour tragique lorsqu’un accident plonge son fils Louis, 12 ans, dans le coma. Déterminée à le réveiller par tous les moyens, elle fait le pari fou d’accomplir une par une les « 10 choses à faire avant la fin du monde » qu’il avait inscrites dans son journal intime pourlui montrer tout ce que la vie a de magnifique à lui offrir. Ce voyage dans les rêves de son adolescent l’entrainera bien plus loin que ce qu’elle imaginait… jusqu’à raviver son propre gout à la vie.
Magnificat est une fiction qui débute à la mort d’un prêtre, alors que la chancelière du diocèse découvre, abasourdie, qu’il s’agissait d’une femme! Contre l’avis de son évêque qui souhaite étouffer l’affaire, elle mène l’enquête pour comprendre comment et avec quelles complicités une telle imposture a été rendue possible… Virginie Sauveur réalise son premier téléfilm en 2003, Quelques jours entre nous avec Cyrille Thouvenin et Sara Forestier, qui reçoit des prix dans plusieurs festivals. Elle continue sur sa lancée en réalisant Celle qui reste avec Julie Depardieu et Julien Boisselier en 2005. Magnificat sera présenté au bloc 7 le mardi 31 octobre en après-midi.
Avec 2 prix au Festival de Cannes en 2023, nous sommes heureux de vous présenter cette œuvre de Amjad Al Rasheed. Ce jeune réalisateur jordanien a réalisé cinq courts métrages remarqués et primés dans de nombreux festivals arabes et internationaux. Inshallah un fils est son premier long métrage. En Jordanie, de nos jours. Après la mort soudaine de son mari, Nawal, 30 ans, doit se battre pour sa part d’héritage afin de sauver sa fille et sa maison, dans une société où avoir un fils changerait la donne.
Gagnant de plusieurs prix en Italie, ce film nous ramène dans les années 1600. Accusé de meurtre, le Caravage a fui Rome et s’est réfugié à Naples. Soutenu par la puissante famille Colonna, le Caravage tente d’obtenir la grâce de l’Église pour revenir à Rome. Le Pape, se demandant s’il faut lui accorder la clémence pour avoir tué un rival, décide alors de faire mener par un inquisiteur, l’Ombre, une enquête sur le peintre dont l’art est jugé subversif et contraire à la morale de l’Église. Michele Placido a fait ses débuts en tant que réalisateur dans les années 1980. Ses films, tels que Pummaro (1990) et Le rêve italien (2009), ont été salués pour leur réalisation artistique et leur exploration de thèmes sociaux. Au fil des ans, Placido a continué à être une figure emblématique du cinéma italien, tant devant que derrière la caméra. Son dévouement au 7e art et son impact sur l’industrie en Italie en font une personnalité incontournable du cinéma italien contemporain.
Avant que les flammes ne s’éteignent est un drame français réalisé par Mehdi Fikri, produit par Topshot Films et The Films, distribué par Bac Films. Ce long métrage fut qualifié de film coup de poing au festival international du film de Toronto ou il a été présenté en première mondiale. Cette fiction colle étrangement à l’actualité en France après les émeutes survenues à la suite de la mort du jeune Nahel Merzouk. Après la mort de son petit frère lors d’une interpellation de police, Malika se lance dans un combat judiciaire afin qu’un procès ait lieu. Mais sa quête de vérité met en péril l’équilibre de sa famille. Ce film représentera la Jordanie aux Oscars.
Ourse bleue est un documentaire hommage sur l’artiste métisse Virginia Pésémapeo Bordeleau réalisé, produit et distribué par Claude Hamel, Andrée Lévesque-Sioui, LouisKarl Picard-Sioui et Christine Sioui Wawanoloath. Originaire de Lebel-sur-Quévillon en Abitibi-Témiscamingue, Virginia a reçu le prestigieux Prix à la création artistique du Conseil des arts et des lettres du Québec en 2006. Ébahie et émerveillée par les talents d’autrice, de peintre, de sculptrice et de conteuse que Virginia Pésémapéo Bordeleau déploie, Claude Hamel décide alors de lui consacrer un documentaire pour illustrer la poésie de cette artiste québécoise métisse, crie par sa mère. Ourse bleue, mi-vierge, mi-ourse sensuelle symbolise les deux cultures que Virginia porte et explore. Par l’écrit en exprimant la beauté du monde et sa violence, et par la beauté fulgurante de ses toiles, transcendant à la fois douleur et mal de vivre, que d’éclatante joie de vivre. Arpentant la dualité qui nous habite toutes et tous, Virginia, la petite fille du pont, nous transporte dans de multiples allers-retours d’une rive à l’autre, nous marchons à ses côtés la tête nimbée de lumière, le cœur lourd s’allégeant à chaque pas vers l’acceptation de ce qui est, de ce qui nous a façonnés. Virginia c’est le Québec, l’essence même de cette réconciliation avec nous-mêmes, avec ce métissage qui est en lui-même synonyme de territoire. C’est un film qui traite de la beauté. De la beauté d’une vie artistique assumée.
Chloé Leriche agit en tant que formatrice cinéaste afin d’encourager les jeunes des Premières Nations à s’exprimer par le biais de films documentaires. Le film sera présenté le dimanche 29 octobre en soirée en compagnie de Chloé Leriche, Oshim Ottawa et Wikwasa Newashish-Petiquay. Le 26 juin 1977, une camionnette transportant sept personnes échoue dans la rivière du Milieu au nord de Saint-Michel-des-Saints. Deux Québécois s’en tirent, mais cinq jeunes de la communauté de Manawan perdent la vie. Produit en collaboration avec le Conseil des Atikamekw de Manawan, Soleils Atikamekw est librement inspiré des rêves, impressions et souvenirs des proches des victimes de cette tragédie.
Nous avons la chance de présenté en première nord-américaine le long métrage, Les Rayons gamma réalisé par Henry Bernadet, co-produit par Vuk Stojanovic et La Coopvidéo de Montréal. Ce film est distribué par Les Films Opale. Les Rayons gamma est une comédie dramatique tournée avec des jeunes du quartier St-Michel, à Montréal. Le premier long métrage d’Henry Bernadet (À l’ouest de Pluton) a été sélectionné dans plus de 80 festivals à travers le monde et est considéré par la critique et les cinéphiles comme une œuvre marquante du cinéma canadien indépendant. Vous comprendrez que nous sommes très excités de vous présenter son deuxième long métrage en sa présence ainsi que trois jeunes comédiens du film!
Atteint d’une flèche, un orignal échappe à ses poursuivants pour aller mourir loin en forêt et s’offrir en festin aux guêpes, mouches et coléoptères d’abord, puis corneilles, pygargues, vautours, et enfin tous les mammifères carnivores de la forêt boréale. Le Festin boréal est l’occasion de jeux, de rituels et de conflits entre espèces et entre rivaux de mêmes familles. Au printemps, il ne restera plus rien du géant hormis la silhouette de son corps tracée dans la mousse, engraissée de son sang et devenue plus brillante, que viendra fouler un autre orignal, tranquille et fier. Robert Morin est un réalisateur, scénariste, acteur et directeur de photographie québécois qui fonde la Coop Vidéo en 1977. Morin marque les esprits en 1992 avec son film policier Requiem pour un beau sanscœur. Il a pu compter sur le talent de comédiens engagés, comme Gildor Roy et Brigitte Paquette, un des films les plus célébrés de sa filmographie. En 2009, Robert Morin reçoit le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle dans la catégorie arts visuels et arts médiatiques pour l’ensemble de son œuvre.
Joseph aprend que son fils et son compagnon viennent de prérir dans un accident. Ils attendaient un enfant via une mère porteuse en Belgique. Que va devenir leur futur bébé? Joseph en est-il le grand-père légitime? Porté par la promesse de cette naissance qui va prolonger l’existence de son fils, le sexagénaire part à la rencontre de la jeune Flamande au caractère farouche et indomptable. Guillaume Nicloux est un réalisateur, scénariste etécrivain français. Il est reconnu pour son style introspectif et son exploration de thèmes existentiels.
Ce long métrage d’Ariane Louis-Seize raconte l’histoire de Sasha (Sara Montpetit), une jeune vampire avec un grave problème : est-elle trop humaniste pour mordre ?! Lorsque ses parents exaspérés décident de lui couper les vivres, sa survie est menacée. Heureusement pour elle, Sasha fait la rencontre de Paul (Félix-Antoine Bénard), un adolescent solitaire aux comportements suicidaires qui consent à lui offrir sa vie. Ce qui devait être un échange de bons procédés se transforme alors en épopée nocturne durant laquelle les deux nouveaux amis chercheront à réaliser les dernières volontés de Paul avant le lever du soleil. En 2018, Ariane écrit et réalise Les profondeurs, suivi de Comme une comète en 2019, qui remporte une dizaine de prix un peu partout dans le monde, en plus d’être à nouveau nominé pour l’Iris du meilleur court métrage de fiction au Gala Québec Cinéma. Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est son premier long métrage.
Cette fiction du réalisateur Thomas Cailley nous emporte dans un monde en proie à une vague de mutations qui transforment peu à peu certains humains en animaux, François (Romain Duris) fait tout pour sauver sa femme, touchée par ce phénomène mystérieux. Alors que la région se peuple de créatures d’un nouveau genre, il entraine Émile (Paul Kircher), leur fils de 16 ans, dans une quête qui bouleversera à jamais leur existence. Au cours de ses études à La Fémis, Cailley est amené à écrire plusieurs scénarios de long métrage, dont son travail de fin d’études, le scénario pour Les Combattants, coécrit avec Claude Le Pape. En parallèle de ses études, il écrit et réalise un court métrage, Paris Shanghai, qui est très bien accueilli en festival et reçoit de nombreuses distinctions. Il réalise ensuite le film Les Combattants. Ce premier long métrage, qui mélange les genres cinématographiques, a pour base une romance sur fond d’entrainement à l’Armée deterre. Après une sélection à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes 2014, Thomas Cailley gagne de nombreuses récompenses qui concernent les premiers films, en France comme à l’international. De plus, le film a été projeté dans la section » un certain regard » à Cannes en 2023.
Nous débuterons la préouverture du Festival avec le dernier film de Richard Desjardins Chip chip, en partie tourné dans le Théâtre du cuivre. Par la suite, nous visionnerons le long métrage Richelieu en présence de l’actrice Ariane Castellanos, suivi d’une discussion menée par Béatriz Mediavilla en collaboration avec l’organisme La Mosaïque, L’association interculturelle d’accueil et d’intégration des personnes immigrantes de l’Abitibi-Témiscamingue. Ce film récipiendaire du prestigieux Bayard de la meilleure première œuvre au Festival International du Film Francophone de Namur.
Le réalisateur de Rouyn-Noranda, Dominic Leclerc nous présentera en première mondiale son documentaire Défier l’Impossible. Animée par l’ambition de continuer à croitre et à contribuer au dynamisme de ses territoires d’ancrage, l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) souligne ses 40 ans d’existence en 2023. Fière et forte du chemin parcouru depuis sa fondation, l’Université a su relever le premier défi impossible : s’ériger là où peu auraient osé imaginer. Son histoire est une suite de défis relevés, les uns après les autres grâce à des gens de cœur convaincus qu’une université en harmonie avec son territoire devient nécessairement un pilier fondamental pour un développement cohérent.
Nous avons le plaisir de vous annoncer la présentation du court métrage Chat mort lors de la soirée d’ouverture du Festival le 28 octobre. Le film a remporté le Best narrative short film au Festival Tribeca à New York, le rendant admissible aux Oscars. Cette œuvre est une réalisation des deux Rouynorandiens Annie-Claude Caron et de Danick Audet (Gino Bouleau) qui forment un duo créatif depuis plusieurs années. Chat mort, c’est la fabulation de deux parents, Léane Labrèche-Dor (Les hommes de ma mère, 2023) et Pierre-Yves Cardinal (Simple comme Sylvain, 2023), surprotecteurs de leur fille jouée par Lilas-Rose Cantin, qui tentent d’éviter de lui parler de la réalité de la mort, ce qu’ils font avec autant de malaise et d’humour que de profondeur. L’excellente performance de la jeune Lilas-Rose a d’ailleurs été soulignée à Tribeca. Le film est distribué par La Boite à Fanny et Astrid Barrette Tessier.
En première mondiale, nous vous présenterons Le Temps des Orages de Gabrielle Gingras, originaire de Ville-Marie. Ce film tourné en région raconte l’histoire de Gabrielle (NoraLee Roy), une enfant imaginative, mais peureuse, qui passe l’été au chalet avec sa famille. Alors que son frère et ses sœurs profitent des dernières baignades de l’été, la benjamine se cloitre à l’intérieur, trop craintive du soleil et des orages. Malgré elle, la jeune enfant se retrouvera exposée aux intempéries. Sous le regard bienveillant de sa famille, Gabrielle trouvera graduellement le courage d’affronter ses peurs. Le temps des orages explore des thèmes qui lui tiennent à cœur depuis longtemps; l’anxiété, la famille, la région et les conditions climatiques. En parallèle, elle est présentement en développement de son prochain court métrage, Miss Météo, qui explore davantage ces thèmes qui lui sont chers.
Afin de souligner le lancement de la Décennie internationale des langues autochtones (2022-2032), une délégation Anicinabe a eu l’opportunité de présenter son exposition NIN au siège social de l’UNESCO à Paris. Cette occasion importante leur a permis de faire résonner leur langue, l’anicinabemowin et d’affirmer leur culture au-delà de leurcommunauté, au-delà des frontières. Tout comme ce documentaire, cette expositionnomade constitue un hommage à leur langue maternelle et un moyen de stimuler la fierté identitaire ainsi que la réflexion autour de l’enjeu de sa revitalisation.
Ce court métrage apporte notre attention sur le fait qu’il y a plus de 50 millions d’enfants migrants dans le monde. S’inspirant de la migration des oies blanches, le poète Jean Désy a écrit ce poème pour rendre hommage à ces enfants venus d’ailleurs.
Le Grand Prix Hydro-Québec représente une reconnaissance extraordinaire pour le film gagnant consacré coup de cœur du public, invité à voter après les projections. Cette année, 17 longs métrages se feront concurrence. Lors de la soirée de clôture, le jeudi 2 novembre, un·e festivalier·ère aura la chance de remettre le Grand Prix Hydro-Québec au réalisateur du long métrage favori du public. L’an dernier, c’est le film Tu te souviendras de moi d’Éric Tessier qui a reçu cet honneur.
Le prix CRAVE (anciennement Prix Bell Média) récompense le travail et la créativité des réalisatrices de courts et moyens métrages. Le prix est accompagné d’une bourse de 1000 $. Le jury est composé de l’artiste Valérie Côté, l’animateur radio Félix B. Desfossés et Paul Landriau, le directeur de la programmation du Festival du cinéma de la Ville de Québec. Lors du dernier Festival, le film Ma Gueule de Thibault Wohlfahrt et Grégory Carnoli qui a obtenu ce prix.
En mémoire de Robert-Claude Bérubé, le prix récompense la qualité artistique et les valeurs éthiques dans les 17 longs métrages de la programmation. Le jury est composé de l’étudiante à la maitrise en création numérique Mathilde Delcambre, du collaborateur de MédiaFilm Alexandre Duguay et de la productrice Astrid Barrette Tessier.
Associée avec le Festival depuis de nombreuses années, la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda remettra 2 bourses de 500 $. La première sera remise à l’œuvre coup de cœur du jury de la cuvée 2022-2023 des étudiants en cinéma du Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue et la deuxième bourse sera remise à l’une des œuvres de la cohorte 2022-2023 des étudiants en création nouveaux médias à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Le jury est composé de l’artiste en arts visuels Zoé Julien-Tessier, de l’artiste Céline Lafontaine et l’artiste Jean Caron. L’an dernier le prix collégial fut décerné à Toxique d’Anahée Brousseau et le prix universitaire à A lost child de Max Spiegle. Dans cette catégorie, pour le volet collégial, nous accueillerons Quitter le jardin de Matis Angers et Alec Gendron ainsi que TDAH sur les bancs d’école de Rosalie Bellehumeur. Les projections pour le volet universitaire sont Psyché de Léonie Beusquart et un film de Ryan Bechara : Ashta. Nous avons bien hâte de découvrir ces œuvres.
Véritables trésors du Festival, les films d’animation ont toujours la cote auprès du public. Le prix animé TVA Abitibi-Témiscamingue est décerné au film ayant eu le plus de succès auprès des festivaliers qui voteront après les projections. En tout, 13 films seront sur le ring cette année. En 2022, le prix fut décerné à Canary de Pierre-Hugues Dallaire et Benoit Thériault.
Lors du Souper d’ouverture du 42e Festival du cinéma international en Abitibi-Témiscamingue, nous allons prendre le temps de souligner l’importante implication de Sandy Boutin (Simone records), Steve Jolin (Disques 7ième ciel) et Madeleine Perron (Directrice générale du conseil de la culture en Abitibi-Témiscamingue) dans la vie culturelle en Abitibi-Témiscamingue, trois humains qui font rayonner la région bien au-delà de ses frontières. Un hommage mérité et unanime.
L’Espace court, c’est la préouverture du Festival, les jeudi 26 octobre et vendredi le 27 au Petit Théâtre du Vieux Noranda! C’est là que se rencontrent des artisans du court métrage afin d’exposer leur créativité déjantée à un public avide de sensations fortes. C’est l’occasion en or pour les festivalier·ière·s de se réunir dans une ambiance de douce folie pour profiter plus longuement du Festival. Au total, ce sont 3 prix qui seront remis aux cinéastes dans le cadre de ce volet de la programmation. C’est la 21e année du volet court, une suite de projections présentant divers courants artistiques, culturels et sociaux par l’entremise de professionnels qui ont trouvé leur niche à offrir au public du rire à l’angoisse dans la même séquence de quelques minutes! Deux soirées qui se promettent savoureuses.
Sur invitation seulement, La WATCH est une classe de maitres en mode champêtre créant la rencontre entre une gang de professionnels du cinéma et de la vidéo, qui viennent partager leurs connaissances, leur expérience et leur amour du 7e art à la clique d’artistes émergents en cinéma et création numérique qui seront aux premières loges, tout sourires, afin de promouvoir leur intégration dans le circuit québécois de la production cinématographique. L’activité se déroule deux jours avant l’ouverture du Festival dans un chalet rustique en pleine forêt boréale. Cette activité est rendue possible grâce au soutien de la SODEC, du Fonds Bell, du Fonds indépendant de production de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et d’Hécla-Québec. Cette année, nous aurons le plaisir d’accueillir Mariloup Wolfe, Éric k. Boulianne, Ariane Louis-Seize, RobinAubert, Larisa Corriveau, Denis Côté, Martin Dubreuil, Pascal Plante, Vincent Biron, Patrice Vermette, Guillaume Lespérance, Alec Pronovost,Joël Vaudreuil et Sylvain Corbeil.
Le titre de séries Coup de cœur Fonds Bell est attribué à deux séries courtes, désignées par un jury professionnel. Cette année, ce sont les séries Maisonneuve de Jean-Martin Gagnon et Symphonie pathétique d’Alec Pronovost qui obtiennent cet honneur. Le prix s’accompagne de deux bourses Fonds Bell d’une valeur de 2000 $ chacune. Le public aura la chance de visionner des épisodes des séries gagnantes lors des deux soirées d’Espace court. Le jury de cette année est composé de la réalisatrice en film d’animation Lori Malépart-Traversy, du scénariste et réalisateur québécois Félix Brouillet Desrosiers et de la réalisatrice originaire de Ville-Marie, Gabrielle Gingras.
Le Prix Télé-Québec accompagné d’une bourse de 1000 $ est remis au film québécois ayant obtenu les faveurs du public.
Unis TV s’associe au Festival pour une 2e année, avec le Prix Unis TV qui est remis à la meilleure première réalisation franco-canadienne s’étant le plus démarquée à Espace court. Ce prix est accompagné d’une bourse de 1000 $.
Le Prix Vital, accompagné d’une bourse de 1000 $, est remis à un film qui se démarque par son histoire créative et singulière qui met de l’avant l’humain et ses fascinantes complexités.
Le jury de cette année est constitué des talentueuses réalisatrices Miryam Bouchard, Ariane Louise-Seize ainsi que Mariloup Wolfe, devra déterminer les gagnant·e·s, une tâche qui ne sera pas des plus facile!
La traditionnelle matinée familiale du Ciné-muffin revient au Petit Théâtre du Vieux Noranda ! Confortablement installés, les enfants auront le plaisir de regarder un film d’animation en dégustant leur petit déjeuner, tandis que les parents pourront savourer tranquillement un bon café pendant la projection. De plus, le Festival est fier d’annoncer que les véritables mascottes Toupie et Binou seront parmi nous! Les pyjamas et costumes d’Halloween seront les bienvenus lors de la projection. Au bonheur des enfants, nous projetterons Toupie et Binou, le film, de Dominique Jolin et Raymond Lebrun,
On ne nait pas cinéphile; on le devient. Depuis plus de 33 ans, le volet jeunesse André-Melançon permet au jeune public de la région de découvrir des œuvres riches et variées. Rires, tendresse et émerveillement seront, comme d’habitude, au programme de ces projections.
Afin que les tous les élèves du Centre de services scolaire ( près de 3500) aient la chance de participer, les projections s’étaleront sur quatre jours. Ainsi, du lundi au jeudi, le Théâtre du cuivre et le Théâtre du Vieux Noranda ouvriront leurs portes aux cinéphiles en herbe qui auront la chance de découvrir des courts métrages en provenance de plusieurs pays. À la demande générale, ces séances seront à nouveau présentées par la préférée du jeune public : la pétillante Véronique Aubin.
La Fonderie Horne s’associe au Festival afin de proposer un prix récompensant un film du volet jeunesse André-Melançon. Le jury devra déterminer son coup de cœur parmi sept courts métrages. Le jury de cette année est composé de Cédric Blanchette (9 ans) accompagné de son père Jérémie Blanchette, de Hemi Labrecque (9 ans) accompagnée de sa mère Josée Boily et d’Arnaud Lecours (7 ans) accompagné de son père David Lecours.
En collaboration avec Spectour, un grand concours de dessin est organisé auprès des enfants de la région. Nous inviterons tous les élèves à dessiner leurs films préférés. On leur donne toute la liberté de création, un changement depuis les dernières années, où on leur proposait un coloriage. Nous misons sur la créativité naïve des enfants pour enjoliver les centres d’achat de la région. Les œuvres seront exposées au Carrefour du Nord-Ouest de Val-d’Or, à la place CentreVille d’Amos, au Carrefour La Sarre, aux Promenades du Cuivre de Rouyn-Noranda et au Théâtre du Rift de Ville-Marie. De nombreux prix de participation seront offerts aux enfants.
L’Agora des arts accueillera les élèves du secondaire pour les immerger dans l’univers cinématographique pendant le Festival. Pour ce faire, nous proposons une activité de jeu devant la caméra, animée par nuls autres que le comédien et metteur en scène Étienne Jacques et avec la grande Sylvie Moreau (Dans une galaxie près de chez vous, Catherine) une expérience qui visera à démontrer aux adolescents qu’il est possible d’interpréter une même scène de mille et une manières, créant ainsi des moments à la fois ludiques et dramatiques. De plus, au cours de cette activité, les cinéastes en herbe auront l’opportunité d’assister à la projection du court métrage GRWM – Get Ready With Me réalisé par Étienne Jacques, qui a eu l’honneur d’être sélectionné dans plusieurs festivals internationaux.
En collaboration avec l’UQAT et le CNM (Création et Nouveaux Médias), Éveil, chaos et beauté est une expérience audiovisuelle immersive de 10 minutes qui témoigne de la crise climatique. C’est également le résultat d’une exploration des possibilités de l’intelligence artificielle. En alliant technologie et expression artistique, cette expérience repousse les frontières de la création et encourage le public à réfléchir aux opportunités sans fin qu’offre l’IA dans le domaine artistique. L’activité se déroulera au bar-Librairie livresse du 31 octobre au 2 novembre.
Encore cette année, notre fidèle collaborateur Martin Guérin nous offre une série d’entrevues conviviales avec des invités de marque. Durant le Festival, à 17h, branchez-vous sur notre page Facebook pour assister aux rencontres entre Martin et des artistes aux profils diversifiés. De plus, le Festival sera l’hôte de populaires balados : Le Balado de Fred Savard et Dans le noir avec du beurre animé par Hugo Galipeault, Charles Riendeau et Charles Parisé.
Désormais, le vote du public se fera uniquement en ligne sur le site du Festival du cinéma (festivalcinema.ca). Vous pourrezvoter à tout moment durant la semaine du Festival.
Vous ne possédez ni téléphone intelligent ni ordinateur à la maison, ou vous rencontrez des problèmes techniques? Pas de souci! Des bénévoles vous attendront aux postes informatiques dans le foyer du Théâtre du cuivre et ils sauront vous guider, du dimanche 29 octobre au jeudi 2 novembre
Le Festival se déplace chez vous! Cette année, nous vous proposons une nouvelleactivité pour toute la famille (et pour bien vous préparer au Festival).
Pendant les trois fins de semaine précédant le Festival, l’équipe se déplacera dans les quartiers de Beaudry, Cléricy et Cadillac afin de donner la chance à un plus grand nombre de découvrir une programmation riche et diversifiée, dans une ambiance chaleureuse et accueillante. Un programme qui saura plaire aux enfants de 2 ans à 92 ans! De nombreuses surprises seront au rendez-vous, alors surveillez les dates de la tournée des trois quartiers sur notre site Web et notre page Facebook.
La tournée des résidences pour ainés de Rouyn-Noranda et Val-d’Or On va aux vues maintient cette année son titre d’incontournable du Festival. L’activité mobile permet à un plus grand nombre de cinéphiles seniors de profiter du Festival, dans le confort de leurs résidences. Cette année, les doyens auront le plaisir de visionner plusieurs courts métrages : À même le sol, réalisé par Jade Astoux, Lucie Dupeyrat, Chirag Paul, Marine Sauvageot et Nathan Ygouf, Chat mort présenté lors de la soirée d’ouverture, une comédie noire signée AnnieClaude Caron et Danick Audet, Le temps des orages de la Témiscabitibienne Gabrielle Gingras ainsi que Fortissimo, de provenance française par Victor Cesca, qui partage l’interprétation avec Amiel Tennenbaum.
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